dimanche 20 octobre 2013

5: La forêt de Nalwil ( 2)

  Un hérisson, un hérisson... Elle m'avait bien entourloupé avec son hérisson Orube !
Au bruit des sabots, j'avais tout de même commencé à emettre quelques doutes... M'enfin, j'étais quand même bien caché derrière elle alors...
Les quatres cavaliers furent rapidement visible.
Prise de peur j'agrippais le bras d'Orube.

- Orube, ils n'ont pas du tout l'air aussi gentils que de simples petits hérissons...
- Ils sont juste plus grands... Et toutes leurs épines sont dans le regard.

Je ne trouvais pas ça drôle. Enfin, dans une autre circonstance, j'aurais trouvé ça très drôle. Mais là non.
Alors que je restais totalement muette face à tout ceci, mon amie prit l'initiative de tenter une approche amicale.
Fatale erreur !
Avant même que l'on puisse essayer de fuir, d'épais filets nous tombaient dessus et nous nous retrouvions prises au piège.
Peut-être avions nous bafouer une loi du camping sans le savoir ? Ou peut-être étions nous sur un espace privé ? Je me disais que tout ceci n'était qu'un mal entendu, que nous serions très rapidement relâché et qu'on nous donnerais des explications.

- Que faites-vous ici ? En voulez-vous à notre peuple ?! Qu'alliez-vous tenter contre nous ? Parlez où nous le découvrirons par nous même. Déclara l'homme qui semblait être le chef.
- Nous ne vous connaissons pas et nous tentons simplement de nous diriger vers Aeolvir. Notre train à dérayé à cause d'un troupeau de Stégobrontius ! Avait répliqué Orube d'un ton bien décidé.


Nous n'avions guère eu d'autre choix que de suivre les Sylphes. On ne savait pas vraiment où on nous emmenaient, il faisait bien noir mais les Sylphes avaient l'air de savoir où ils allaient. Je ne dis pas un mot de tout le trajet, bien trop impressionnée par tout ça.

Orwen, chasseur Sylphe.
Dessin d'Orube. 
Une fois arrivé au campement, tout devint beaucoup plus clair. On pouvait très nettement ressentir la tension et le stresse ambiant.


Croquis du camp des sylphes.


- Nous avons du fuir nos maisons... Et voilà où nous en sommes aujourd'hui...
- Pourquoi êtes-vous parti ? Demanda Orube.
- Des gens tombaient malade et finissait par mourir. L'air, l'eau, les plantes, tout semblait pourrir et devenir toxique...
- Je peux peut-etre vous aidez ? Demandais-je.
 
Après de longues discussions tous ensemble, les Sylphes avaient compris que nous n'étions pas la menace qu'ils recherchaient et ils acceptèrent même qu'on leurs viennent en aide.
Orube s'occupa du campement, tandis que j'allais tenter de préparer quelque chose pour les malades, comme un bon petit thé.



Leoline.